vendredi, mars 24, 2006

Structure du texte

On peut distinguer quatre moments dans ce texte :

I. L. 1-8 : Présentation ironique de la thèse philosophique d’inspiration cartésienne sur la conscience intime de notre moi.
II. L. 9-22 : Démonstration par l’absurde de l’impossibilité d’avoir une idée du moi dérivée d’une impression, le concept du moi identique à lui-même contredisant la particularité et la temporalité fugace de l’impression.
III. L. 22-32 : Je ne suis conscient de rien que j’appelle moi en dehors de mes perceptions ; ma sensibilité à moi est indissociable de mes perceptions, et donc ce que j’appelle moi ne subsiste pas hors de ces perceptions.
IV. L. 33-44 : L’esprit n’a donc en lui aucune identité, n’est aucunement un moi, contrairement à la thèse métaphysique. Au-delà de la fiction du moi, l’esprit n’est qu’une sorte de théâtre sans lieu où se succède avec une rapidité inconcevable des perceptions.